Hymne à Ahura Mazdâ – Bonne pensée, bonne parole, bonne action

Nous vénérons Ahura Mazdâ, l’ašavan — Celui qui possède la vérité , le modèle idéal d’Aša — la Vérité-Justice ;
nous vénérons les Amaša Spenta — les génies bénéfiques — au bon royaume, les généreux ;
nous vénérons toute l’existence de l’ašavan, la spirituelle et la matérielle,
selon le rite du bon Aša, selon le rite de la bonne religion mazdéenne.

Des bonnes pensées, des bonnes paroles, des bonnes actions
nous sommes les chantres,
elles qui sont accomplies et qui ont été accomplies, ici et ailleurs,
de même que nous ne sommes pas les dénigreurs des bonnes choses.

Puissions-nous donc choisir ceci,
ô Ahura Mazdâ, par le bel Aša,
pour que nous puissions penser et dire et faire, parmi celles qui existent,
les meilleures actions qui soient pour les deux existences.

Mais, avec ces actions les meilleures, nous incitons
ceux qui écoutent et ceux qui n’écoutent pas,
ceux qui règnent et ceux qui ne règnent pas,
à donner à la vache la paix et le pâturage.

Pour celui qui a certes la meilleure royauté,
C’est-à-dire pour Ahura Mazdâ et pour Aša Vahišta — la Vérité-Justice excellente,
nous donnons, transmettons, procurons la royauté,
celle qui vient de nous.

De même donc qu’un homme ou une femme sait le vrai,
de même le bien qui existe,
de telle sorte que l’on doit aussi l’accomplir pour soi,
et le faire savoir à ceux qui l’accompliront tel qu’il est.

Nous avons reconnu pour vous le sacrifice et la prière à Ahura Mazdâ
comme la meilleure chose, ainsi que le pâturage de la vache ;
c’est donc cela que nous voulons accomplir pour vous
et vous le faire savoir, autant que nous le pourrons.

C’est dans l’union d’Aša, dans la communauté d’Aša,
ai-je dit à chacun des êtres,
que le désir de vie est meilleur,
pour les deux existences.

Et ces paroles révélées, ô Ahura Mazdâ,
nous les déclarons comme étant Aša,
avec une meilleure dévotion ;
nous te faisons leur récepteur et leur initiateur.

De la part d’Aša, de Vohu Manah — la Bonne Pensée — et de Vohu Xshathra — le Pouvoir Désirable,
tantôt, ô Ahura, les louanges s’ajoutent aux louanges,
tantôt les paroles aux paroles,
tantôt les sacrifices aux sacrifices.