Le génie français du XVIIe siècle

Le Grand Siècle

Le Grand Siècle embrasse le XVIIe et se prolonge jusqu’au début du XVIIIe en France, période durant laquelle les arts et la littérature se sont fortement développés, période du Palais de Versailles et de la rénovation du Louvre, période de rayonnement pour le Royaume de France.

En si peu de temps et avec des auteurs comme Racine, Corneille, Molière, Descartes, Pascal, Bossuet, la Fontaine, Boileau, Madame de Sévigné ou encore Malebranche, le XVIIe siècle fut également le siècle d’Henri IV, de Richelieu, de Mazarin, de Louis XIV.

Et Victor Cousin de se questionner devant tous ces grands noms de penseurs, de poètes, de dramaturges, de philosophes : « Par quel contraste bizarre un pays où les arts de l’esprit ont été portés à cette perfection serait-il resté médiocre dans les autres arts ? »

Pour donner modestement quelques pistes de réflexions, cette sélection d’artistes illustres – parfois peu connus car très certainement aussi peu enseignés – aura pour devoir de partager leur génie au travers de leurs chefs-d’œuvre, de leur style, des innovations qu’ils ont pu apporter dans leur domaine respectif et également de donner quelques éléments de repères historiques.

Eustache Le Sueur

Comme nombre d’autres grands peintres français du XVIIe siècle, Eustache Le Sueur (1655†) fut un des élèves de Simon Vouet, alors Premier peintre du roi sous Louis XIII et la référence du baroque italien, pour se former à ses côtés dans son atelier avant de devenir, aux côtés de Poussin et de Le Brun, une des références du classicisme français.

Bien que sous-estimé ou simplement moins connu que d’autres peintres, son influence dans l’histoire de la peinture français reste considérable et ces quelques lignes de Charles Perrault nous parleront bien de son style et redonneront quelque grandeur au nom d’Eustache Le Sueur :

Ce que le Sueur avait de plus remarquable, c’est qu’il n’y avait rien d’affecté dans sa manière. C’était la belle Nature prise d’après l’idée du Beau qu’il représentait en autant de façons différentes, que les différents sujets le demandaient, n’ayant aucunes attitudes, aucunes manières de grouper, de disposer, de draper ou de colorier qui lui fussent plus ordinaires que les autres, marque certaine de la force et de la facilite d’un Génie qui ne s’assujettissant à rien de ce qu’il a vu, ni même de ce qu’il a fait, se figure les objets selon que le demande la vraisemblance de son Histoire, peignant ce qu’il voit au dehors de lui quand il a travaillé d’après Nature. Son bon goût lui avait fait prendre dans l’étude des figures et des bas-reliefs antiques, ce qu’ils ont de grand, de noble et de majestueux, sans en imiter ce qu’ils peuvent avoir de sec, de dur et d’immobile, et lui faisait tirer des ouvrages modernes ce qu’ils ont de gracieux, de naturel et d’aisé, sans tomber dans le faible et le mesquin qu’on leur reproche.

Charles Perrault
Descente de la Croix
Les muses Clio, Euterpe et Thalia
Polyphile au bain avec les nymphes

Nicolas Poussin

Le point qui mérite une attention particulière dans la peinture de Nicolas Poussin (1665†) restera l’aspect moraliste de son travail : moraliste dans le sens d’organiser son tableau en vue d’une réflexion active de la personne regardant celui-ci.

Nicolas Poussin poussa en effet plus loin la mise en scène, la disposition des sujets pour sa peinture avec, souvent, un travail préliminaire constitué d’une maquette scénique rectangulaire incluant des figurines qu’il pouvait déplacer librement afin d’évaluer le point de vue du spectateur. Ainsi, l’aspect représente pour Poussin la vision naïve, simple d’une personne tandis que le prospect désigne la vision du dessinateur et de l’observateur de la toile vis-à-vis de celle-ci, une vision active :

Il faut savoir, dit-il, qu’il y a deux manières de voir les objets, l’une en les voyant simplement, et l’autre en les considérant avec attention. Voir simplement n’est autre chose que recevoir naturellement dans l’œil la forme et la ressemblance de la chose vue. Mais voir un objet en le considérant, c’est qu’outre la simple et naturelle réception de la forme dans l’œil, l’on cherche avec application particulière les moyens de bien connaitre ce même objet . Ainsi on peut dire que le simple aspect est une opération naturelle, et que ce que je nomme le Prospect est un office de raison qui dépend de trois choses, savoir de l’œil, du rayon visuel, et de la distance de l’œil à l’objet : et c’est de cette connaissance dont il serait à souhaiter que ceux qui se mêlent de donner leur jugement fussent bien instruits.

Nicolas Poussin

Pour illustrer ces métaphores visuelles et ce « langage muet » de Poussin, la toile Le Christ et la femme adultère peut servir d’approche. Dans cette scène du Nouveau Testament, déjà racontée dans Jésus et la femme adultère – La force du Verbe contre les semi-doctes, Jésus est questionné insidieusement par des scribes et des pharisiens : quelle doit être la punition contre cette femme adultère ? Question dont Jésus répondra par cette célèbre phrase : Que celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre !

Cette peinture se prête à la représentation scénique de Poussin avec cette boite rectangulaire et ces figurines qui y auraient été placées.

Au centre se trouve la femme adultère agenouillée et le Christ se tenant parfaitement droit.

Tout autour d’eux, les accusateurs, auparavant tous unis pour essayer de mettre en défaut Jésus, sont maintenant tous désunis, soit penchés, soit courbés, en retrait et désorganisés. Leurs regards se fuient tous les uns les autres, leurs mains indiquent des mouvements de frustration voir de colère ou de dépit.

La femme reste agenouillée au centre, attendant la réponse du Christ qui pourtant n’accusera personne et pardonnera à tous. En arrière-plan, un temple se dresse, aux lignes droites et anguleuses, aux couleurs froides. Seulement, sur la droite un pan de mur n’est pas fini, une pierre d’angle manque pour finaliser cette demeure de Dieu : symboliquement, ce pourrait être la parole du Christ qui serait cette pierre d’achoppement pour compléter l’édifice.

À qui sait prendre son temps pour voir et méditer une peinture de Poussin, tout ce travail sur le sens de passages bibliques, mythologiques ou historiques se dessine lentement et révèle le cœur profond de ce peintre de génie.

Le Christ et la femme adultère
Le Déluge
Et in Arcadia ego

Claude Lorrain

Parcourant l’Italie, la France, la Suisse, Claude Gellée (1682†) dit « Le Lorrain » étudia la peinture auprès d’autres artistes de son époque, tout en ayant commencé enfant un apprentissage de pâtissier. Installé à Rome, il reçoit ses premières commandes et peint notamment des scènes maritimes de débarquement, où il donne une importance au travail de la lumière et de la distance dans ses tableaux, deux éléments qui caractériseront son style.

À côté de ce thème des port de mer repris dans de nombreuses toiles, Claude peignit également des paysages tels que La Fête villageoise ou Une danse au soleil couchant ainsi que des toiles avec une inspiration mythologique ou biblique telles que Marine avec Acis et Galatée ou Paysage avec la nymphe Égérie pleurant Numa.

Traversant tous les sujets de ses tableaux, son travail sur le dégradé des couleurs, des tons choisis pour la lumière et le contre-jour ainsi que des effets de lumière firent l’admiration de ses pairs à son époque et influença de nombreux artistes par la suite, notamment Turner qui légua à la National Gallery de Londres deux tableaux à condition qu’ils soient en permanence accrochés entre deux tableaux de Claude Lorrain.

La Fête villageoise
Port de mer, effet de brume
Port de mer au soleil couchant
Paysage avec le mariage d’Isaac et Rebecca

Philippe de Champaigne

Philippe de Champaigne (1674†) est un des membres fondateurs de l’Académie royale de peinture et de sculpture, une institution de l’Ancien Régime chargée de réguler et d’enseigner ces arts, en 1648. Né d’une famille modeste, il commence son apprentissage dès l’âge de douze ans aux Pays-Bas avant de rapidement venir en France pour travailler dans des ateliers puis à son compte.

Victor Cousin résume bien une de ses toiles la plus célèbre et les principaux genres du peintre : la peinture d’histoire et des paysages (principalement à ses débuts) mais surtout des portraits qui firent sa renommée.

Le chef-d’oeuvre de Champaigne est L’Apparition de saint Gervais et de saint Protais à Saint Ambroise dans une basilique de Milan. Voila bien toutes les qualités de l’art français : simplicité et grandeur dans la composition, avec une expression profonde. Sur cette vaste toile, quatre personnages seulement, les deux martyrs, et saint Paul qui les présente à saint Ambroise. Ces quatre figures remplissent l’immense basilique, éclairée surtout, dans l’obscurité de la nuit, par la lumineuse apparition. Les deux martyrs sont pleins de majesté. Saint Ambroise, agenouillé et en prière, est comme saisi de terreur.

J’admire assurément Champaigne comme peintre d’histoire et même comme paysagiste ; mais ce qu’il y a peut-être de plus grand en lui, c’est le peintre de portraits. Ici la vérité et le naturel sont particulièrement à leur place, relevés par le coloris, et idéalisés en une juste mesure par l’expression. Les portraits de Champaigne sont autant de monuments où vivront à jamais ses plus illustres contemporains. Tout y est frappant de réalité, grave et sévère, avec une douceur pénétrante.

Victor Cousin
Apparition de saint Gervais et de saint Protais à saint Ambroise
Le cardinal de Richelieu

Pierre Mignard

Pierre Mignard (1695†) fut un des plus grands peintres de son temps et côtoya de non moins célèbres artistes influençant ce XVIIe siècle. Également élève jeune et doué de Simon Vouet, il prolongea son talent naturel pour la peinture par l’imitation de celui-ci avant de s’inspirer de modèles de l’Antiquité et des italiens comme Raphaël et Titien. Sa réputation le précéda de Rome à Venise, au point d’être surnommé «le Romain» après 22 années de travail et d’étude en Italie.

Homme de son temps et fréquentant d’autres grands peintres et mécènes – également ami proche de Molière – il mourut à la tête d’une fortune considérable, fruit de son labeur et de son génie, peignant jusque dans les derniers mois de sa vie âgé alors de 85 ans.

Son œuvre, considérable après 73 ans de travail, culmine avec notamment les peintures des galeries et du salon du château de Saint-Cloud, la Petite Galerie du Roi à Versailles mais surtout le dôme et la somptueuse fresque de l’église du Val-de-Grace.

Fresque du Val de Grâce
La Peste d’Égine
Les reines de Perse aux pieds d’Alexandre

Jacques Callot

Jacques Callot (1635†) est un dessinateur et graveur lorrain formé en Italie et qui s’est spécialisé dans la gravure à l’eau-forte où l’image à imprimer est creusée sur une plaque de métal à l’aide d’un acide. Celui-ci améliore ce style de gravure par des choix techniques offrant plus de possibilités : un meilleur contrôle de l’épaisseur du trait dans la gravure, une meilleure fixation de la plaque ainsi qu’une gravure en plusieurs étapes pour obtenir un trait plus précis.

Ces améliorations permirent à la gravure à l’eau-forte de devenir un art majeur et de faire son apparition dans l’Académie royale de peinture et de sculpture qu’un autre grand graveur, Abraham Bosse, rejoignit par la suite.

Son œuvre la plus marquante reste une série de 18 eaux-fortes, Les Grandes Misères de la guerre, évoquant la Guerre de Trente Ans, ainsi qu’une grande eau-forte, La Foire de l’Impruneta, avec plusieurs centaines de personnes représentées :

La Foire de l’Impruneta
Détail
Détail
Les apprêts du festin

Claude Mellan

La gravure au XVIIe siècle évolue avec l’apparition de nouvelles techniques avec notamment la gravure en taille-douce : contrairement à la taille d’épargne utilisée dans la gravure sur bois ou la linogravure, l’encre est ici déposée dans le creux d’une plaque de métal avant d’être appliquée sur le papier grâce à une forte pression permise par des presses plus évoluées. Cette nouvelle technique permit une très grande précision dans la gravure et fut utilisée par la suite pour l’impression de billets de banque ou de timbres.

Claude Mellan (1688†) fut un graveur et buriniste hors pair, ce qui se traduit par non seulement une technique exceptionnelle de précision mais également par un sens de la composition, exploitant avec subtilité l’encre et le papier dans plusieurs centaines d’estampes.

Une des caractéristiques les plus remarquables de Mellan est l’application de lignes parallèles, où, en faisant varier l’épaisseur et la profondeur, les ombres et la lumière sont ordonnées sur la plaque de métal. Bien que cette technique n’est pas nouvelle à son époque, Mellan l’a approfondi et sublimée jusqu’à aboutir presque à un tour de force technique, un jeu de gravure où une ligne unique dessine la célèbre face du Christ :

La Sainte Face
Saint Jean-Baptiste dans le désert

Jacques Sarazin

Victor Cousin dans une leçon sur l’art français nous parle de manière élogieuse de ce sculpteur du XVIIe siècle, formé à Paris puis à Rome entre 1610 et 1628 :

La sculpture change de caractère, au XVIIe siècle, ainsi que tout le reste : elle n’a plus le même agrément, mais elle trouve l’inspiration morale et religieuse qui avait trop manqué aux plus habiles maîtres de la renaissance. En est-il un, Jean Cousin excepté, qui soit supérieur à Jacques Sarazin ? Ce grand artiste, aujourd’hui presque oublié, est un disciple à la fois de l’école française et de l’école italienne, et aux qualités qu’il emprunte à ses devanciers il ajoute l’expression morale, touchante et élevée, qu’il doit à l’esprit du nouveau siècle. Il est, dans la sculpture, le digne contemporain de Lesueur et de Poussin, de Corneille, de Descartes et de Pascal.

Victor Cousin

Nommé Sculpteur et peintre ordinaire du roi en 1631, il réalisa plusieurs œuvres (portraits et sculptures de tombes) pour Louis XIII et sa femme Anne d’Autriche mais la plupart furent détruites.

Il continua à travailler pour la décoration de plusieurs châteaux en Île-de-France avant de cofonder en 1648 l’Académie royale de peinture et de sculpture et d’être élu comme l’un des douze anciens en charge de son fonctionnement.

Léda et le Cygne

Parmi ses sculptures conservées au musée du Louvre, nous retrouvons entre autres ci-dessous :

  • Les Enfants à la chèvre, un groupe en marbre sur un piédestal d’Armand-Louis Solignon (1715†) et de Nicolas Montéant
  • Le Cénotaphe du cœur du cardinal Pierre de Bérulle
  • Plusieurs ensembles de caryatides pour le Pavillon de l’Horloge du Louvre
Cénotaphe du cœur du cardinal Pierre de Bérulle
Paire de cariatides doubles

Les frères Anguier

Les frères François (1669†) et Michel Anguier (1686†) sont deux sculpteurs originaires de Normandie et parmi les plus renommés du temps de Louis XIV.

François Anguier est notamment célèbre pour sa sculpture commémorative en marbre taillé du cardinal Pierre de Bérulle, le fondateur de la Congrégation séculière de l’Oratoire, et conservé dans l’Église Saint-Eustache à Paris, ainsi que pour le mausolée du duc de Montmorency à Moulins.

Quant à Michel Anguier, son chef-d’œuvre le plus marquant est un groupe en marbre représentant la Nativité – la Vierge Marie, l’enfant Jésus et saint Joseph – conservé dans un premier temps dans l’Église du Val-de-Grâce avant d’être installé dans l’Église Saint-Roch. D’autre de ses œuvres se retrouvent à Versailles, dans les bas-reliefs de la porte Saint-Denis ou encore dans les décorations pour les appartements personnels de la reine Anne d’Autriche au palais du Louvre.

Nativité du Val-de-Grâce
Flora, statue en bronze de Michel Anguier
Monument funéraire pour Jacques de Souvré, par François Anguier

Pierre Lescot

Pierre Lescot (1578†) fut l’architecte français auquel fut confié initialement par le roi François Ier un projet de rénovation du Louvre. Remplaçant le vieux château fort du Louvre édifié 200 ans auparavant, il resta l’architecte de ce nouvel ensemble sous cinq rois successifs pendant 32 ans, épaulé notamment par le sculpteur Jean Goujon afin de mettre en place une façade harmonieuse.

S’inspirant de l’architecture italienne et de l’antiquité – par la symétrie de l’ensemble, les colonnes, les frontons – il sut ajouter un style français avec une toiture en ardoise, de grandes fenêtres avec de petits vitraux, trois avant-corps sur la façade etc.

Ce projet eu une influence considérable en France et fut un des chefs-d’œuvre participant à définir «l’architecture à la française» qui devint une référence au XVIIe et XVIIIe siècle.

Ronsard lui adresse un poème, Discours à P. Lescot, Seigneur de Clany, dans lequel il vante les mérites et le talent (précoce) de son ami pour la peinture, la géométrie, la mathématique et bien évidemment, l’architecture :

Toi, Lescot, dont le nom jusqu’aux Astres vole,
A pareil naturel : car étant à l’école,
On ne peut le destin de ton esprit forcer
Que toujours avec l’encre on ne te vit tracer
Quelque belle peinture, et déjà fait Géomètre,
Angles, lignes et points sur une carte mettre :
Puis étant parvenu au terme de vingt ans,
Tes esprits courageux ne furent pas contents
Sans doctement conjoindre avec la Peinture
L’art de Mathématique et de l’Architecture,
Où tu es tellement avec honneur monté,
Que le siècle ancien est par toi surmonté.

Pierre de Ronsard
Aile construite par Pierre Lescot au Louvre

L’intérieur du Louvre ne fut pas en reste avec également la salle des Caryatides, donnant lieu à de profonds changements dans la nouvelle aile pour donner à l’époque une salle de bal au rez-de-chaussée, ainsi qu’une tribune soutenue par les caryatides et destinée aux musiciens :

Salle des Caryatides
Sources :
- Notice du Met Museum pour Léda et le cygne
- Notice du Musée d'art et d'histoire de Genève pour La Peste d'Égine
- Notice du Musée du Louvre pour Port de mer, effet de brume 
- Notice du Musée du Louvre pour Apparition de saint Gervais et de saint Protais à saint Ambroise 
- Notice du Musée du Louvre pour Le cardinal de Richelieu
- Notice du Musée du Louvre pour le Cénotaphe du cœur du cardinal Pierre de Bérulle
- Bibliothèque Nationale, Cabinet des Estampes - Inventaire du Fonds Français, XVIIe siècle. Tome 17, Claude Mellan
- Charles Perrault - Des hommes illustres qui ont paru en France pendant ce siècle, avec leurs portraits au naturel
- Yona Pinson - Un langage muet : métaphore et morale dans les éléments architecturaux et scénographiques de Nicolas Poussin
- Correspondance de Nicolas Poussin, publiée d'après les originaux par Ch. Jouanny p143
- Victor Cousin - Du vrai, du beau, du bien - De l'art français
- Œuvres complètes de Ronsard : Les poèmes - Discours à P. Lescot, Seigneur de Clany